Dédé ce sont quatre images qui me viennent à l’esprit : la coccinelle, la boule de pétanque, la raquette de ping pong et la petite bouteille de bière.

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La coccinelle.

C’est avec elle qu’il promenait sa conquête Renée. Était-ce son secret de drague ?

C’est avec elle qu’il faisait ses déplacements en régionale, et une fois de manière dangereuse. Nous devions aller un dimanche matin à St Dizier. Il avait gelé la nuit très fort, et au petit matin une pluie était tombée. On se demandait si on allait se déplacer. J’étais avec une dyane, je lui dis « ça a l’air d’aller, on y va ». Avec ma voiture à traction avant, je ne me suis pas rendu des difficultés en roulant tranquillement. Mais lui et ceux qui étaient avec lui arrivèrent bien pâles. Sa voiture, traction arrière, avait chassé durant tout le trajet. Je ne me souviens plus si l’on avait gagné ou perdu…

 

La boule de pétanque.

Une activité qu’il a longtemps pratiquée et régulièrement à Moussey, avec les Didelot, Drège, Garnier, Sanchez…. Sur la pâture. Ils étaient tous devenus experts dans cette activité.

Il avait un grand réseau relationnel dans le domaine. Ainsi grâce à lui, on a pu organiser des tournois de pétanque afin de renflouer nos finances de tennis de table au début des années 80.

 

Le tennis de table.

C’est au tennis de table qu’il a conquis ses plus belles lettres de noblesse.

C’est un sport qu’il pratique depuis le début des années 60.

C’est à Moussey, je pense, qu’il avait toujours son âme et son cœur, et peut-être y serait-il revenu s’il n’était pas tombé malade.

Sa première licence est prise à Moussey en 1961, autour des 4 premières années du club. Mais je suis convaincu qu’il tapait dans la balle bien avant. Dans les souvenirs de Kaki, ils récupéraient les balles écrasées, les faisaient revenir à l’eau bouillante. Les balles pas rondes, ce n’était pas un problème pour eux, ils s’entraînaient avec. C’est peut-être le secret de leur progression et de la qualité de leur jeu.

Avec mon cousin Jean Marie, Kaki(Daniel Weber), Pépito(Victor Sanchez), Doudou(Claude Garnier), Serge Degois, les jeunes de Moussey, par leur progression vont faire régulièrement les gros titres dans les pages sportives des journaux.

Le club passe rapidement de 2ème série(le plus bas niveau de l’époque) en 1ère série, puis division honneur(plus haut niveau départemental) puis promotion(premier niveau régional).

En 1971, Dédé est séduit par les sirènes du PPTS qui a besoin de bons joueurs au moment du passage des équipes de 3 à 6 joueurs. Mais il revient vers Moussey 2 ans plus tard, et permet la montée de départementale 1 à régionale 2 en 1974. En 1979, avec la nouvelle vague de jeunes, c’est l’accession en régionale 1, mais c’est aussi l’année ou l’on perd la salle Silvério. L’année 80-81 sera catastrophique pour le club. Malgré cela, Dédé sera dans les rares fidèles acceptant de repartir en départementale 1 dans la petite salle de l’école. On prend la première place pendant 2 ans, en refusant de monter à chaque fois, le temps de mettre la salle paroissiale, qui nous est confiée par bail emphytéotique, aux normes de l’époque.

Et c’est à nouveau l’ascenseur, montée en R3 en 1983 en R2 en 84 et 2ème en R2 en 1986. Et c’est cette même année qu’il nous quitte définitivement pour le TOS après nous avoir accompagné à remonter la pente.

A titre individuel, il a conquis un beau palmarès aux championnats de l’Aube.

Dédé devient champion de l’Aube juniors en 1964, demi-finaliste en toutes catégories en 1968, vice champion de l’Aube toutes catégories en 1969. Champion de l’Aube en doubles avec Doudou en 1977. En 1983, il est champion de l’Aube 4ème série, et sa fille Hélène championne de l’Aube benjamines. Cette même année il acquiert la coupe du meilleur joueur de Moussey que j’avais instaurée cette année-là. Il conquiert avec Pépito la coupe Devertu en 1975, compétition de 2joueurs très disputée à l’époque, qui présentait les meilleurs joueurs du département.

Dans les moments difficiles du club, il s’est investi dans l’entraînement des jeunes 1 mercredi sur 2, en alternance avec Mimi Degois. Cela a fortement contribué à la relance du club.

Son meilleur classement de 25, il l’a obtenu par un jeu très simple, sans top, sans défense. Un service bien coupé, une bonne poussette inattaquable bien placée, un coup d’antitop et une attaque imparable.

 

 

 

 

Ces dernières années, je le voyais régulièrement, lorsque je venais juge arbitrer l’équipe 1 du TOS. Il était toujours passionné par de belles rencontres.

 

La petite bouteille de bière.

Comme moi il n’aimait pas les cannettes en alu.

C’était l’outil de convivialité qu’il aimait partager à chaque rencontre avec adversaires, partenaires et amis. Hélas, c’est elle qui a contribué à son départ anticipé.

 

Adieu Dédé, on t’aime.

Toute ma sympathie à Renée, Hélène, Guillaume et Camille

 

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Statistiques

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